COLLECTIF DE PÉRUVIENS EN FRANCE
Le cœur chaud,
avec le peuple grec disons NON au diktat rétrograde et antisocial des banques
C'EST PAS LES GRECS, C'EST PAS LES IMMIGRANTS; C'EST LES CAPITALISTES QUI COÛTENT CHER!
Il y a cinq mois, au lendemain du
triomphe de Syriza en Grèce, un vent frais se levait tendant à balayer
l’Europe des finances. L’avance de Podemos de la gauche en Espagne corrobore la
levée de ce vent frais. Depuis 5 jours, ave courage, le gouvernement Syriza a
entamé une épreuve de force entre la démocratie et l’arbitraire des puissances
financières au Union européenne. Le premier ministre grecque vient de faire appel
a son peuple a se prononcer dimanche prochain, par référendum, s’il accepte ou
refuse les mémorandums d’austérité dictés par Berlin et Bruxelles.
Rappelons-nous un peu du passé
pour obtenir quelques lumières. La Grèce vit au sein de l’Union européenne la
comédie de ce que Cuba avait vécu au sein du continent américain il y a 55 ans.
Alors, quand des jeunes réformistes et démocrates cubains arrivés au pouvoir
par la guérilla contre un dictateur ont commencé a appliquer des mesures qui bannissaient
la surexploitation et l’opprobre imposé par les transnationales états-uniennes,
l’empire du nord -qui maintient encore une politique d’apartheid envers les
afro-descendants et de ghettoïsation des peuples originaires- commença ses
essaies pour abattre le nouveau régime cubain. En utilisant des moyens
illégitimes il obtiendra « l’exclusion » de Cuba du sein de
l’Organisation des États Américains (OEA) : la figure de l’exclusion
n’existait pas dans la charte constitutive de l’OEA ; la plus haute instance
de celle-ci (l’Assemblée générale) n’était pas réunie pour décider sur une
question si grave. Malheureusement à ce moment, comme le disait Fidel, et sans
rougir de honte, la plupart des gouvernements latino-américains s’étaient
conduits comme des « ambassades » états-uniennes.
C’est précisément ce qui vient de
se passer ces derniers jours, mais avec le plus grand ridicule, au sein de l’union-européenne,
contre la Grèce. Comme le gouvernement grecque demandait l’application de
critères solidaires, de plus longue échéance et de respect de la souveraineté
des peuples pour faire face à la crise grecque, les ministres de finances de 18
pays union-européens ont exclu de facto la Grèce et décidé, par communiqué, de mettre fin le 30 juin au
plan d’aide financière au pays méditerranéen.
Si le 22 janvier 1962 la représentation
diplomatique de Cuba était présente lors de « l’exclusion » de son
pays, en le 28 juin l’euro-groupe avait décidé de tenir session sans la
présence du ministre grecque. Si des raisons militaires et diplomatiques
imposaient l’exclusion de Cuba en 1962, ce par des intérêts purement
financiers que l’Allemagne conquérante
impose à d’autres pays européens les sanctions contre le peuple grec.
La Grèce a raison de répondre avec la démocratie à cet ultimatum des
finances ; référendum versus mémorandums d’austérité.
Pour stopper les finances et
l’austérité et imposer une justice sociale, nous tous devons soutenir le
courage du peuple grec et de son gouvernement progressiste. Dans cet esprit, le
Collectif de Péruviens en France appelle à se mobiliser en faveur de la Grèce.
Il s'est joint aux Unions régionales CGT - FO -
FSU et Solidaires en appelant, toutes et tous, à participer à la
manifestation de soutien au peuple grec et au respect de sa souveraineté le
jeudi 2 juillet.
C'EST PAS LES GRECS, C'EST PAS LES IMMIGRANTS; C'EST LES CAPITALISTES QUI COÛTENT CHER!
C'EST PAS LES GRECS, C'EST PAS LES IMMIGRANTS; C'EST LES CAPITALISTES QUI COÛTENT CHER!
Paris, 2 juillet 2015
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